Boire du café serait associé à une réduction du risque de développer un syndrome métabolique. Celui-ci est lié à un excès de graisse dans l’organisme qui est fortement lié à la sédentarité et à la mauvaise alimentation. Sur la durée, celui-ci peut augmenter les risques de souffrir de troubles graves comme des AVC, du diabète ou bien des maladies du foie ou des reins.
Des chercheurs de l’université de Kyoto, au Japon, ont étudié la relation entre le risque d’avoir un syndrome métabolique, la rapidité de consommation des repas et l’absorption de café, dans une étude publiée dans la revue « Healthcare » le 7 mars 2024. Les scientifiques ont réuni près de 3881 participants japonais et les ont répartis en 4 groupes : ceux qui mangent vite et boivent moins d’une tasse de café par jour, ceux qui se nourrissent vite et absorbent plus d’une tasse de café par jour, ceux qui se nourrissent lentement et boivent moins d’une tasse de café par jour et ceux qui mangent lentement et absorbent plus d’une tasse de café par jour.
Ils ont constaté que les personnes se nourrissant lentement avaient moins de risques de développer un syndrome métabolique et ce d’autant plus s’ils buvaient plus d’une tasse de café par jour. Parmi les mangeurs rapides, ceux qui consommaient plus d’une tasse de café par jour avaient moins de risques de développer un syndrome métabolique aussi.