De nombreuses études ont souligné les effets bénéfiques du café dans la prévention de la maladie de Parkinson. Cependant, celles-ci ne faisaient pas le lien entre les métabolites issus de la caféine et le ralentissement du développement de la maladie.
Des chercheurs néerlandais ont montré un lien entre la quantité de métabolites dérivés de la caféine dans le sang et l’arrivée de la maladie de Parkinson dans une étude publiée dans la revue Neurology le 21 mars 2024.
Ils ont étudié une cohorte européenne rassemblant près de 184 000 individus et ont remarqué que la proportion de paraxanthine et de théophylline, des métabolites propres à la caféine, était inversement proportionnelle avec les risques de développer la maladie de Parkinson.
L’équipe de recherche en a donc déduit que la neuroprotection issue du café face à la maladie de Parkinson était due à la présence de la caféine et de ses métabolites dans l’organisme des années avant le diagnostic de la maladie de Parkinson.