Des études récentes ont souligné l’intérêt de boire du café pour prévenir le développement d’un diabète de type 2. Cependant les effets sur la néphropathie diabétique de la seconde boisson la plus consommée au monde restent débattus. Une nouvelle étude publiée dans la revue “International Urology and Nephrology” début avril 2025 par des chercheurs chinois, révèle que l’association positive ou négative de ce breuvage avec cette maladie rénale dépend de la quantité de café ingérée.
Une maladie aux nombreux symptômes
La néphropathie diabétique provient d’un excès de glucose dans le système sanguin qui entraîne une hypertension artérielle forçant les reins à filtrer une quantité trop importante de sang. Cette suractivité dégrade les reins et les détruit. Les symptômes de cette pathologie apparaissent lorsque plus de 80 % des reins ont été endommagés. Ils se traduisent par des œdèmes, de la fatigue, une perte d’appétit, de l’hypertension, des mictions fréquentes et une soif intense.
Boire du café modérément pour prévenir la pathologie
Les scientifiques ont étudié l’effet de la consommation de café dans la prévention de la néphropathie diabétique sur près de 13 177 participants. Leurs analyses statistiques ont suggéré que consommer une faible quantité de café (1 à 2 tasses par jour) était lié à une réduction des risques de développer la maladie alors qu’en boire en excès (plus de 3 tasses par jour) en favorise le développement.
Ces travaux soulignent l’importance du dosage de la consommation de café pour profiter pleinement de ses bienfaits.