La légende la plus populaire sur la « découverte » du café est celle du berger yéménite Kaldi.
On raconte qu’en l’an 850 de notre ère, le jeune berger remarque que ses bêtes caracolent d’une façon inhabituelle après avoir mangé les baies d’un arbuste, et qu’elles en tirent même un certain plaisir !
Alors qu’il a le cœur lourd, il décide de les goûter dans l’espoir de retrouver sa joie de vivre. Il oublie ses peines, et se met à danser avec entrain avec ses chèvres…
Un moine qui croise le berger est surpris de voir ses chèvres effectuer ces pirouettes. Il lui demande quelle est la cause de cette danse excentrique, et Kaldi lui révèle sa découverte. Le moine se dit que ce merveilleux fruit est peut être la solution à la somnolence qu’il éprouvait au milieu de ses prières. Et c’est ainsi qu’il en rapporte avec lui au monastère.
Un jour de pluie, dans l’intention de les faire sécher, l’un des moines approche du feu une branche chargée de baies et l’oublie. Les baies commencent à se carboniser, dégageant un parfum bien agréable… Le moine écrase alors les baies brûlées prépare l’infusion. Le café torréfié est né !
Immédiatement, tous les moines du royaume se mettent à consommer cette boisson pour prier plus longuement, mais aussi pour son goût si particulier et si agréable.
Selon la légende, la nouvelle d’un « monastère éveillé » se propage rapidement, et les baies magiques s’arrachent dans tout le royaume du Yémen et même au-delà de ses frontières.