Quelques articles soulignent les effets positifs de la consommation de café sur l’évolution de la relation entre la consommation de café et les symptômes de la sclérose en plaques. Une nouvelle étude revient sur cette relation.
La sclérose en plaques est une malade démyélinisante du système nerveux central. Certaines études ont suggéré des effets potentiels positifs d’un constituant majeur du café : la caféine. Celle-ci agit sur le décours clinique et les niveaux de handicap liés à la maladie.
Des travaux comblant le manque de recherches dans la relation entre le café et la sclérose en plaques
Les conclusions manquent d’homogénéité et de clarté et la revue turco-iranienne présentée ici a fait le point sur l’évidence actuelle des effets de la consommation de café/caféine chez les patients souffrant d’une sclérose en plaques. Cette étude a suivi le Manual for Evidence Synthesis du Joanna Briggs Institute (JBI) et la déclaration PRISMA 2020 et a consisté à évaluer les preuves cliniques concernant les effets de café/caféine chez les patients souffrant d’une sclérose en plaques. La recherche systématique a inclus les données jusqu’à mars 2024.
De nombreuses publications analysées
Sur les 297 publications revues, 8 études ont pu être retenues. Le nombre de cas dans les études variait de 12 à 1372 et le design des études était très varié, incluant une cohorte rétrospective, une étude de contrôle randomisée, un essai croisé en simple aveugle, une étude pilote à bras unique (une étude de chaque type) plus 4 études transversales.
Les auteurs n’ont pas relevé d’association significative entre le niveau de handicap et la consommation de café/caféine bien que cette dernière soit associée à des améliorations cognitives.
La pertinence des conclusions est limitée par le petit nombre et la diversité importante des designs des études. La transposition des résultats à l’aspect clinique doit se faire avec précaution étant donné que pour l’instant seule l’amélioration cognitive a pu être mise en évidence et des études prospectives dès le diagnostic initial de la maladie restent nécessaires pour clarifier les effets de café/caféine sur la pathologie elle-même.
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