Si aujourd’hui, la grande majorité de la production mondiale de café est assurée par les pays d’Amérique du sud et d’Asie, c’est encore au Sud-Soudan ou au Yémen (où le café est apparu) qu’on en trouve la plus grande diversité génétique. Malheureusement le dérèglement climatique pourrait bien changer cet état de fait. Dans un article, le magazine African Business revient sur les bouleversements que pourrait subir la culture caféière africaine.
Avec une hausse mondiale de seulement quelques degrés, le continent natal du café pourrait bien lui devenir inhospitalier. D’après les experts, les caféiers sont particulièrement vulnérables aux augmentations de températures, même modestes. D’ici 2050, les plants pourraient donc ne plus être adaptés au climat africain. C’est un marché pesant plus de 2,5 milliards de dollars qui serait alors mis en danger.
Bien qu’elle semble lointaine, cette découverte alarmante aura des implications bien réelles, même dans notre vie quotidienne. Le très prisé arabica, qui nécessite des conditions de maintenance fraiches, pourrait bien disparaître de nos cafés.
La COP 27, débutée le 6 novembre dernier en Égypte, pourrait apporter des solutions.
Pour lire l’article d’African Business, suivez ce lien.
Pour les non anglophones, le Courrier International a fourni une adaptation française, à retrouver ici.