Une étude publiée par Ali et al. indique que la modulation par la caféine d’un facteur de maintien de l’intégrité neuronale pourrait expliquer le rôle préventif du café dans les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Un groupe américain vient de quantifier dans les neurones corticaux un facteur clé de l’intégrité neuronale, la nicotinamide mononucléotide adénylyl transférase 2 (NMNAT2). Ce facteur est significativement réduit dans les maladies neurodégénératives, Alzheimer, Huntington et Parkinson, mais on ignore l’origine de cette baisse qui a un effet délétère sur la cognition humaine. La caféine est un modulateur positif de NMNAT2 et restaure des taux normaux de ce facteur dans les neurones d’un modèle de souris Alzheimer. Cette étude très encourageante suggère un mécanisme potentiel pour le rôle protecteur du café et de la caféine dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, mais demande à être approfondie.
Pour en savoir plus :
Ali YO, Bradley G, Lu HC. Screening with an NMNAT2-MSD platform identifies small molecules that modulate NMNAT2 levels in cortical neurons. Sci Rep 2017 ; 7 : 43846.