Les études épidémiologiques ont clairement montré que les consommateurs de café ont un risque réduit de développer une maladie de Parkinson. Les raisons sous-jacentes ne sont pas connues. Une première hypothèse suggère que les patients perdraient leur appétence pour le café longtemps avant l’apparition de la maladie. La seconde considère que la caféine est neuroprotectrice. Ici, les auteurs proposent une troisième hypothèse selon laquelle le café modifierait le microbiote intestinal et réduirait ainsi l’inflammation locale. Ceci conduirait à un dépliage de la protéine alpha-synucléine dans les nerfs entériques, et réduirait la propagation des agrégats protéiques vers le système nerveux central où ils induisent une neurodégénérescence.
Pour en savoir plus :
Derkinderen P, Shannon KM, Brundin P. Gut feelings about smoking and coffee in Parkinson’s disease. Mov Disord. 2014 Apr 21. [Epub ahead of print]
Écoutez le podcast :