L’odeur du café se reconnaîtrait entre mille. Au delà d’être si reconnaissable, elle est aussi très marquée et une salle tasse suffit à embaumer la pièce. Lors de la torréfaction des grains de café, se sont près de 800 molécules volatiles qui se libèrent et autant d’arômes avec elles, ce n’est pas pour rien que certaines marques de café en vantent les suaves effluves pour leur marketing. Selon un article de Pour la science, le système olfactif humain est capable de percevoir six millionièmes de milliardième de gramme de trichloroanisol (substance contenue dans le café) par millilitre ! Une véritable alchimie entre nos nez et les composés du café.
Ainsi, quand il a été remarqué qu’un des symptômes du COVID-19 était la perte d’odorat, beaucoup ont utilisé le café pour vérifier que tout allait bien. C’est donc ce qu’a fait la Confédération brésilienne de football (CBF) qui a décidé de rajouter un test au café dans le cadre du dépistage du COVID-19. Ils ont proposé au Ministère des sports de soumettre les joueurs au test du café, en leur présentant une tasse de café et en leur demandant de la sentir. Si ces derniers n’arrivent pas à percevoir l’odeur du breuvage, ils devraient donc passer d’autres tests plus poussés.
Bien que l’idée puisse paraître ingénieuse et plutôt économique, elle a été assez mal accueillie par la communauté scientifique.